2 hommes.
Un décor minimaliste, blanc, quelques éclats noirs sur les murs dans le style Sumi-e
Une vieille télévision en bois, éteinte et posée sur une table
Une plante verte. Une fleur.
2 chaises et un fauteuil qui semble vieux et très confortable
Premier opus (...où l'auteur abuse allègrement des didascali)
- (Exaspéré) Voilà ! Tu recommences …
- (Violemment) C’est toi qui RE-CO-MMENCE !! car tu ne m’écoutes pas !!
- (Patiemment) Je t’écoute parfaitement… Comme toujours… Rassure toi … (Un moment
de réflexion, puis soudain, hésitant) Est-ce de ça dont tu as besoin ?
- (Agacé) De quoi parles-tu ?
- (Timidement) D’être rassuré... ?
- (En colère et défensif à la fois) Rassuré ? Moi ? Besoin d’être rassuré ? Rassuré de quoi je te le demande bien ? Je voudrais seulement que quelqu’un m’écoutes et éventuellement m’expliques… (Affichant un visage triste, puis anxieux) Et toi tu ne m’écoutes plus ! Tu as cessé de m’écouter !! il y a trop longtemps…
- (Perdu dans ses réflexions) Peut être…
- Mais pourquoi ?
- (Même ton patient qu’au début) Parce que tu te répète.
- (Apeuré, presque suppliant) Ce n’est pas vrai !! Ce n’est pas moi !!
- (Mi Indulgent mi exaspéré) D’accord ce n’est pas toi…
- (Ce jetant devant lui, en proie à la panique, empoignant sa veste et le forçant à le regarder dans les yeux) Tu le sais bien toi, que ce n’est pas moi, que ce n’est pas ma faute… (avec un semblant de grandeur ) Tu le sais bien toi, que c’est l’Histoire qui se répète.
- (Le regardant avec compassion, tapotant son épaule de la main et essayant de le redresser) Oui je le sais bien… calme toi donc un peu… je le sais bien… et pourtant…
- (Sursautant alors qu’il commençait a se calmer) Et pourtant quoi ?
- (Doucement, en soupirant) C’est si facile
- (Posant presque sa tête sur l’épaule de l’autre et semblant s’apaiser) Mais c’est si vrai !
- (Levant les yeux, inattentif) Oui c’est vrai…Et après ?
- (Se dégageant mécontent) Voilà !! tu Recommences !
Second opus (...où l'auteur abandonne les didascali, entre autres choses)
- Tu me fatigues, le sais tu ?
- Cela fait longtemps que tu es fatigue. Tiens, tu veux savoir ce que j’en pense ?
- De quoi ? du monde ou de moi ?
- De toi… ah ne fait pas le malin. Je veux parler du monde, je n’entends que toi. Mais si je veux te parler de toi, alors la Monsieur veut bien parler du monde. C’est toujours la même chose.
- C’est ce que tu as dit il me semble : ca ne change pas.
- Mais moi je voudrais que ca change : je te parle du monde, de toi, de moi, d’eux, de tout ca, de tout ca… tout ca que tu ne peux plus voir, que tu ne veux plus voir et que tu vois pourtant. Je te vois. Je sais que tu le vois. Mais tu as appris à tes yeux à faire se plier les contours de la réalité. Tu vois les fleurs et plus ceux qui les coupent. Tu vois les enfant et plus ceux qui les tuent. Tu vois les femmes et pas ceux qui les violent. MOI JE VOIS ENCORE TOUT. Je vomis par la bouche le trop plein de mes yeux. Je ne suis pas aveugle, et ne voudrai pas l’être. Pour rien au monde. Mais rien au monde ne semble attirer l’œil plus que ce qui est immonde. Je veux voir les fleurs, les arbres et leurs fruits. Pas les pendus haletant au bout de leur branche qui se secouent si fort lorsque je viens à passer. J’ai peur de leurs pieds nus. Et toi tu souris encore, parce que je parle du monde alors que je voulais te parler de toi.
- Que voudrais-tu me dire de moi ? Y a-t-il encore tant à dire ?
- OUI. Il y a tout ce que tu n’as jamais dit, tout ce que tu hurle dans ton sommeil, il y a tout ce que tu as vu et sur quoi tu fermes les yeux aujourd’hui, pour mieux te souvenir, pour apprécier ta souffrance passée ou pour éviter celle qui pourrait se cacher dans le décor d’aujourd’hui.
- Le décor ?
- Oui le décor !!
- Celui d’en attendant Godot ou celui des Mains sales ou encore celui de Huis clos ou celui du Bonheur est une bouteille d'alcool avec des bras... non, parce que je veux dire, le décor, c'est important... Le décor... Le monde serait il le meme si l'on en changeait quelques décors ?
- Te moques-tu de moi ?
- Jamais de la vie !
- De la vie ? Crois-tu un seul mot de ce que tu dis ?
- Croire ? Parce qu’il faut croire ? Croient-ils eux ?
- Voila tu recommences !
Sunday, January 18, 2009
Sunday, January 11, 2009
6 Minutes sur la compilation L'univers des lascars (1998)
(...)
Une pauvre femme sur un corps, en larme,
La vie d'un gosse croise la route d'une balle
La mort fais du charme à l'âme
Ce drame désarme les plus forts
Les plus fous s'croient fondés d'pouvoir
À tort pointent le doigt et condamnent à mort
On sait plus à quel saint se vouer
Depuis qu'des curés jouent avec des seins trop jeunes
Ça fait gerber quand ça tripote au lieu d'prier
Ailleurs on rêve de pain au chocolat
Pour 4 heures
Mais le ciel est mal luné
Dieu n'est pas d'bonne humeur
Les êtres naissent et partent
Pourquoi faut-il qu'entre les deux certains souffrent
Sombrent dans un gouffre où ça sent le soufre
T'as blousé tout l'monde
Avec ton paradis
Ici on vit l'enfer dans l'enfer
et on survit pour un griz d'riz béni
Combien de gens pris à perte
Trop occupé à jouer
Sur une autre planète
Tu vois même pas les corps inertes qu'on jette
J'croyais qu't'avais souffert pour nous mais
T'en as oublié
Maint'nant on y est
Jusqu'au cou
Et jusqu'au bout
(Shuriken, membre du groupe IAM,
Inutile d'en dire plus...)
Enfants d'tous horizons
Blonds bruns avec des tresses
Quand j'en vois un en détresse
Dans mon coeur ça laisse des traces
Tu vois qu'j'suis triste
Et mes rimes emportent mes cicatrices
Mais le goût qu'j'ai dans la bouche
C'est le même chaque fois qu'tu l'ouvres
Voir un gamin en détresse
Dans mon coeur ça laisse des traces
Tout ça pour quoi ?
Parce que c'est pas l'tient
D'ta peau il a pas l'teint
Pour lui t'as pas l'temps
Pardon j'changerais pas d'ton
Et c'est pas ton air de patron
Ni ton sens de la patrie
Qui va t'racheter partout
Avec ça t'es mal parti
Si tu pars sous cette optique
Pas ettonant qu'ça parte en sucette
Faut qu'ça suscite la réflexion
Même si pour eux c'est si peu
L'essentiel n'est pas sorcier
Compter sur mon punch
Pour mener tes mains à tes poches
Rien n't'empèche de donner une pièce
Avec toutes celles que tu empoche
N'attend pas que naisse ton fils
Pour mettre en finesse ton vice
Et qu'la vie soit une misère
Pour qu'à mesure c'que vomis serve
(Daddy Lord C., ex-membre du groupe La cliqua, ex-Boxeur
Après des années de rimes prosaïques...)
À neuf ans les mômes taxent
Escadrons d'la mort aux trousses
Avec espoir croient aux plaisirs
Or tous vivent la mort au trousse
Maman s'tue au travail
Les ménages
Le père s'flingue les méninges
Au bar ivre mort il nique son ménage
Entre carte et dominos
Tatouages étranges
Pointillet au poignet
Grosse croix et "ramsa" aux phallanges
Et l'ange saute l'adolescence
Premier coup d'schlass au touriste
Première mise en cellule
On cotoie les grands
Ouais les grands d'ce monde sont des merdes
Et ceux qui font mains basse
Sur les corps des gosses des familles dans la merde
J'les buterais
Ils méritent d'être traité comme des chiens
Enculés tous les jours aprs les détenus de droits communs
J'enverrais danser ces cons
Sur les mines qu'ils financent
S'excuser d'leur péchés en bouffant l'ostie d'son éminence
C'est trop facile
Et bien trop lourd à porter pour de p'tites épaules
Quand on a que la rue comme école
(Akhénaton, membre du groupe IAM,
No comment !)
Une pauvre femme sur un corps, en larme,
La vie d'un gosse croise la route d'une balle
La mort fais du charme à l'âme
Ce drame désarme les plus forts
Les plus fous s'croient fondés d'pouvoir
À tort pointent le doigt et condamnent à mort
On sait plus à quel saint se vouer
Depuis qu'des curés jouent avec des seins trop jeunes
Ça fait gerber quand ça tripote au lieu d'prier
Ailleurs on rêve de pain au chocolat
Pour 4 heures
Mais le ciel est mal luné
Dieu n'est pas d'bonne humeur
Les êtres naissent et partent
Pourquoi faut-il qu'entre les deux certains souffrent
Sombrent dans un gouffre où ça sent le soufre
T'as blousé tout l'monde
Avec ton paradis
Ici on vit l'enfer dans l'enfer
et on survit pour un griz d'riz béni
Combien de gens pris à perte
Trop occupé à jouer
Sur une autre planète
Tu vois même pas les corps inertes qu'on jette
J'croyais qu't'avais souffert pour nous mais
T'en as oublié
Maint'nant on y est
Jusqu'au cou
Et jusqu'au bout
(Shuriken, membre du groupe IAM,
Inutile d'en dire plus...)
Enfants d'tous horizons
Blonds bruns avec des tresses
Quand j'en vois un en détresse
Dans mon coeur ça laisse des traces
Tu vois qu'j'suis triste
Et mes rimes emportent mes cicatrices
Mais le goût qu'j'ai dans la bouche
C'est le même chaque fois qu'tu l'ouvres
Voir un gamin en détresse
Dans mon coeur ça laisse des traces
Tout ça pour quoi ?
Parce que c'est pas l'tient
D'ta peau il a pas l'teint
Pour lui t'as pas l'temps
Pardon j'changerais pas d'ton
Et c'est pas ton air de patron
Ni ton sens de la patrie
Qui va t'racheter partout
Avec ça t'es mal parti
Si tu pars sous cette optique
Pas ettonant qu'ça parte en sucette
Faut qu'ça suscite la réflexion
Même si pour eux c'est si peu
L'essentiel n'est pas sorcier
Compter sur mon punch
Pour mener tes mains à tes poches
Rien n't'empèche de donner une pièce
Avec toutes celles que tu empoche
N'attend pas que naisse ton fils
Pour mettre en finesse ton vice
Et qu'la vie soit une misère
Pour qu'à mesure c'que vomis serve
(Daddy Lord C., ex-membre du groupe La cliqua, ex-Boxeur
Après des années de rimes prosaïques...)
À neuf ans les mômes taxent
Escadrons d'la mort aux trousses
Avec espoir croient aux plaisirs
Or tous vivent la mort au trousse
Maman s'tue au travail
Les ménages
Le père s'flingue les méninges
Au bar ivre mort il nique son ménage
Entre carte et dominos
Tatouages étranges
Pointillet au poignet
Grosse croix et "ramsa" aux phallanges
Et l'ange saute l'adolescence
Premier coup d'schlass au touriste
Première mise en cellule
On cotoie les grands
Ouais les grands d'ce monde sont des merdes
Et ceux qui font mains basse
Sur les corps des gosses des familles dans la merde
J'les buterais
Ils méritent d'être traité comme des chiens
Enculés tous les jours aprs les détenus de droits communs
J'enverrais danser ces cons
Sur les mines qu'ils financent
S'excuser d'leur péchés en bouffant l'ostie d'son éminence
C'est trop facile
Et bien trop lourd à porter pour de p'tites épaules
Quand on a que la rue comme école
(Akhénaton, membre du groupe IAM,
No comment !)
Friday, January 2, 2009
1981 (Part I)
J’ai 27 piges, bientôt 28…
Et je veux vivre vieux…
Vivre vieux et contempler le bel horizon qui s’offre a ma génération
Génération « crise en thème »
Ouais, je sais, encore quelques sarcasmes en perspective
Offres moi en une autre, de perspective et j’te promets que j’ferais un effort.
En attendant, rien d’autres à offrir.
Ca t’fais chier ?
Moi aussi j’t’assure.
Mais pas d’constipation en vue, je souffre de diarrhée verbale
Je chie par la bouche le trop plein de mes yeux.
C’est un engrais prolifique.
J’ai fait fleurir mon cynisme sur toutes les charognes de mes espoirs.
Et j’t’assure que le cadavre d’un espoir c’est un terreau fertile.
Bref, y’en a que mon caca ennui, d’autre qu’il amuse, d’autres encore... m’en fous des autres… mon humanisme a depuis longtemps laissé place à mon égoisme.
La encore si ca t’fait chier c’est pas mon problème.
J’tords pas du cul, je chie droit. C’est comme ca !
Veulent me faire chier avec ma merde.
J’vais les faire rire avec la leur.
Au commencement…. baaaah
J’ai pas choisi le commencement, crois moi bien que ce n’est pas eux qui choisiront la fin !
Mais bon là j’anticipe un peu sur ma mort.
Prenons donc le temps de rire de la vie, de la mienne par exemple, de son début et de ce qu’il y avait de passablement notable.
C’est important l’environnement d’un enfant.
Ma vie, un bien grand mot pour 27 années.
Après 26 d’études approfondies sur la matière, fécale et autres, voici une partie de mes conclusions.
Et même si tu m’vois comme un grand con un peu blasé, ca ne change rien au décor.
Alors qu’est ce que ca peut foutre si j’y porte un regard un peu biaisé ?
Je suis né en France (Ze France, appellation d’origine controlée).
Et j’y suis né l’année de l’abolition de la peine de mort.
Ca sonnerait bien, ca, comme introduction d’une oraison funèbre.
1981.
En Janvier j’pointais mon nez
Rien d’autre à signaler.
Déjà pas mal pour commencer l’année
Février, tentative de coup d’état en Espagne.
J’venais à peine d’ouvrir les yeux, Rien à dire !
De toute façon j’suis a moitié portugais, par mon père et ma grand mère a tjrs été claire : les espagnols, on ne peut pas les blairé !
Mars, tentative d’assassinat contre Reagan
A peine si je me suis permis un sourire entre deux tétées
Ces cons là ont réussi à le rater.
Avril, nada, niet, keudal, rien de valable. Putain c’est quoi ce wikipedia d’merde ?
Benh si merde j’avais pas vu : c’est le début de la guerre du Liban.
Pour l’moment ca ne compte pas vraiment, fallait que j’comble une ligne
En Mai et en vrac : Attentat contre Jean Paul II, Décès de Bob Marley, élection de Francois Mitterrand. Point commun ? Dieu bien sur ! JPII le représentait, Bob l’a p’t’être finalement rencontré et Mitterrand se prenait pour lui d’ailleurs on l’appelait Dieu.
Juin, Israël (tiens donc…) bombarde l’Irak
Si l’arrogance avait un visage j’aimerais bien être une grosse claque.
Juin encore : lancement officiel de l’épidémie de SIDA
Du syndrome gay à la bataille pour la paternité de la découverte : le monde scientifique se contrefout de l’énoncé, de ceux que ca blesse, de ceux qui en meurent. Aujourd’hui encore certains pensent que ce virus est un régulateur naturel et efficace de la population humaine trop abondante dans certaines régions du monde. Cynique ? Moi J’plaide non coupable et j’vous rappelle qu’à cette époque j’avais 5 mois.
Juillet, Mariage du prince Charles et de Lady Diana
A peine si j’me suis permis d’me marrer entre deux tétées.
Juillet encore : Israël bombarbe Beyrouth pour frapper les quartiers généraux palestiniens !
Attends j’ai un doute : est ce que j’ai bien pris des notes sur 1981 moi ?
Si l’ignorance est douce comme les fesses d’un bébé…
J’crois bien qu’dans les couches ils ont remplacé le talc par des graviers !
Juillet toujours : un diplomate américain envoyé par Reagan obtient un cessez le feu pour le Liban. Ronald moi j’dis : respect !
Aout, Oncle Sam démarre la production et le stockage de 1200 bombes a neutrons et pour fêter ca, Ariel Sharon devient ministre de la défense en Israël.
Les entends tu hurler ces voix... entre Sabra et Chatila ?
Aout, la France prend des mesures pour régulariser la situation des travailleurs immigrés.
Allez papa… encore quelques effort et tu l’auras ta carte d’identité.
Septembre ma première rentrée scolaire : a 8 mois. Précoce hein ?
M’essayant sur les seins d’une maitresse amère,
Sans pitié me renvoie téter ceux de ma mère !
Consolation : l’assemblée nationale française vote l’abolition de la peine de mort
La France, le pays des droits de l’homme, qui c’est qu’en doute encore ?
Octobre Assassinat du président Egyptien Anouar al Sadatte Et Mort de Georges Brassens.
Novembre, Nuit des Long Couteaux…
Décembre, arrestation de Mumia Abu Jamal…
Et mon premier père Noël du centre commercial de la Zone Industrielle Nord de Limoges, Capitale de la Haute Vienne, Région Limousin, France.
1 an…
26 ans plus tard, vient pas me faire chier avec mes sarcasmes !!
J’ai 27 piges bientôt 28 !
Et je veux vivre vieux… Mais juste pour moi, juste pour voir.
J’te tiendrais au courant si j’vois s’pointer quelque chose de mieux !
Et je veux vivre vieux…
Vivre vieux et contempler le bel horizon qui s’offre a ma génération
Génération « crise en thème »
Ouais, je sais, encore quelques sarcasmes en perspective
Offres moi en une autre, de perspective et j’te promets que j’ferais un effort.
En attendant, rien d’autres à offrir.
Ca t’fais chier ?
Moi aussi j’t’assure.
Mais pas d’constipation en vue, je souffre de diarrhée verbale
Je chie par la bouche le trop plein de mes yeux.
C’est un engrais prolifique.
J’ai fait fleurir mon cynisme sur toutes les charognes de mes espoirs.
Et j’t’assure que le cadavre d’un espoir c’est un terreau fertile.
Bref, y’en a que mon caca ennui, d’autre qu’il amuse, d’autres encore... m’en fous des autres… mon humanisme a depuis longtemps laissé place à mon égoisme.
La encore si ca t’fait chier c’est pas mon problème.
J’tords pas du cul, je chie droit. C’est comme ca !
Veulent me faire chier avec ma merde.
J’vais les faire rire avec la leur.
Au commencement…. baaaah
J’ai pas choisi le commencement, crois moi bien que ce n’est pas eux qui choisiront la fin !
Mais bon là j’anticipe un peu sur ma mort.
Prenons donc le temps de rire de la vie, de la mienne par exemple, de son début et de ce qu’il y avait de passablement notable.
C’est important l’environnement d’un enfant.
Ma vie, un bien grand mot pour 27 années.
Après 26 d’études approfondies sur la matière, fécale et autres, voici une partie de mes conclusions.
Et même si tu m’vois comme un grand con un peu blasé, ca ne change rien au décor.
Alors qu’est ce que ca peut foutre si j’y porte un regard un peu biaisé ?
Je suis né en France (Ze France, appellation d’origine controlée).
Et j’y suis né l’année de l’abolition de la peine de mort.
Ca sonnerait bien, ca, comme introduction d’une oraison funèbre.
1981.
En Janvier j’pointais mon nez
Rien d’autre à signaler.
Déjà pas mal pour commencer l’année
Février, tentative de coup d’état en Espagne.
J’venais à peine d’ouvrir les yeux, Rien à dire !
De toute façon j’suis a moitié portugais, par mon père et ma grand mère a tjrs été claire : les espagnols, on ne peut pas les blairé !
Mars, tentative d’assassinat contre Reagan
A peine si je me suis permis un sourire entre deux tétées
Ces cons là ont réussi à le rater.
Avril, nada, niet, keudal, rien de valable. Putain c’est quoi ce wikipedia d’merde ?
Benh si merde j’avais pas vu : c’est le début de la guerre du Liban.
Pour l’moment ca ne compte pas vraiment, fallait que j’comble une ligne
En Mai et en vrac : Attentat contre Jean Paul II, Décès de Bob Marley, élection de Francois Mitterrand. Point commun ? Dieu bien sur ! JPII le représentait, Bob l’a p’t’être finalement rencontré et Mitterrand se prenait pour lui d’ailleurs on l’appelait Dieu.
Juin, Israël (tiens donc…) bombarde l’Irak
Si l’arrogance avait un visage j’aimerais bien être une grosse claque.
Juin encore : lancement officiel de l’épidémie de SIDA
Du syndrome gay à la bataille pour la paternité de la découverte : le monde scientifique se contrefout de l’énoncé, de ceux que ca blesse, de ceux qui en meurent. Aujourd’hui encore certains pensent que ce virus est un régulateur naturel et efficace de la population humaine trop abondante dans certaines régions du monde. Cynique ? Moi J’plaide non coupable et j’vous rappelle qu’à cette époque j’avais 5 mois.
Juillet, Mariage du prince Charles et de Lady Diana
A peine si j’me suis permis d’me marrer entre deux tétées.
Juillet encore : Israël bombarbe Beyrouth pour frapper les quartiers généraux palestiniens !
Attends j’ai un doute : est ce que j’ai bien pris des notes sur 1981 moi ?
Si l’ignorance est douce comme les fesses d’un bébé…
J’crois bien qu’dans les couches ils ont remplacé le talc par des graviers !
Juillet toujours : un diplomate américain envoyé par Reagan obtient un cessez le feu pour le Liban. Ronald moi j’dis : respect !
Aout, Oncle Sam démarre la production et le stockage de 1200 bombes a neutrons et pour fêter ca, Ariel Sharon devient ministre de la défense en Israël.
Les entends tu hurler ces voix... entre Sabra et Chatila ?
Aout, la France prend des mesures pour régulariser la situation des travailleurs immigrés.
Allez papa… encore quelques effort et tu l’auras ta carte d’identité.
Septembre ma première rentrée scolaire : a 8 mois. Précoce hein ?
M’essayant sur les seins d’une maitresse amère,
Sans pitié me renvoie téter ceux de ma mère !
Consolation : l’assemblée nationale française vote l’abolition de la peine de mort
La France, le pays des droits de l’homme, qui c’est qu’en doute encore ?
Octobre Assassinat du président Egyptien Anouar al Sadatte Et Mort de Georges Brassens.
Novembre, Nuit des Long Couteaux…
Décembre, arrestation de Mumia Abu Jamal…
Et mon premier père Noël du centre commercial de la Zone Industrielle Nord de Limoges, Capitale de la Haute Vienne, Région Limousin, France.
1 an…
26 ans plus tard, vient pas me faire chier avec mes sarcasmes !!
J’ai 27 piges bientôt 28 !
Et je veux vivre vieux… Mais juste pour moi, juste pour voir.
J’te tiendrais au courant si j’vois s’pointer quelque chose de mieux !
Thursday, January 1, 2009
Aïe !
Perte amer d’un espoir que j’avais gagné
Comme un putain d’nabot qu’essaye de jumper sur un panier
Je n’vais pas nier
Qu’ma folie est une bombe
J’veux pas la manier
Manière de dire que j’en chie
D’être comme lié aux poignets
Et une poignée d’secondes
J’ai bien cru m’éloigner
Mais la marée m’a ram’ner
J’ai pied
Mais j’arrive à m’noyer
Broyer
Le noir des soucis
Sur feuille souillée
Brouillés
Les sens et les mots vont s’y côtoyer
Exutoire
D’un putain d’esprit dévoyé
Le p’tit train a grandi
Et a bien vite déraillé
Mon esprit a les crocs
Et il ne cesse de grailler
Je n’ai cesse de travailler
Le phrasé que j’vais brailler
Je spit en français
Mais j’peux aussi cracher en braille et
Balayer
D’un revers de mains les vers dévoyés
Caresser sans trop en faire l’enfer des rimes
Feindre l’indifférence être chien mais ne pas aboyer
Attendre l’instant et s’y figer comme un mime
Comme un putain d’nabot qu’essaye de jumper sur un panier
Je n’vais pas nier
Qu’ma folie est une bombe
J’veux pas la manier
Manière de dire que j’en chie
D’être comme lié aux poignets
Et une poignée d’secondes
J’ai bien cru m’éloigner
Mais la marée m’a ram’ner
J’ai pied
Mais j’arrive à m’noyer
Broyer
Le noir des soucis
Sur feuille souillée
Brouillés
Les sens et les mots vont s’y côtoyer
Exutoire
D’un putain d’esprit dévoyé
Le p’tit train a grandi
Et a bien vite déraillé
Mon esprit a les crocs
Et il ne cesse de grailler
Je n’ai cesse de travailler
Le phrasé que j’vais brailler
Je spit en français
Mais j’peux aussi cracher en braille et
Balayer
D’un revers de mains les vers dévoyés
Caresser sans trop en faire l’enfer des rimes
Feindre l’indifférence être chien mais ne pas aboyer
Attendre l’instant et s’y figer comme un mime
Baratin (Part II)
Du sens du sens dans mes phrases j’aimerais qu’il n’y ai qu’ ça
Et si le son l’assaisonne ce n’est pas ma sauce qui manque de ça
Sans dessus dessous le rap m’a déçu et me déçois
Victime de la mode et d’l’égoïsme dont des cons s’servent
La mélodie du formol les conserve
Consentent même à vendre leurs fesses pour faire plus de concerts
Adhèrent au consensus et sucent avec une telle constance
Assurent leurs promotions avec une réelle condescendance
Et susurrent que ce qu’ils font sera la fierté de leur descendance
Sinistre non-sens est-ce indécent de penser
Qu’ils manquent de bon sens ou qu’ils n’y ont p’t’être jamais pensé
Un rap de démence d’effets d’annonces que je veux dénoncer
Je n’comprend pas quel est le message ni qui sont les messagers
Et en guise de mauvais présage je crains que ce ne soit pas passager
Mais que ça tende à être constant
Aussi certain qu’ces cons s’tapent
Aussi sur qu’ils s’en contentent
Moi simplement je constate
Qu’on stagne
Voir même que le niveau régresse
Et dans ce méli-mélo je dis que seule la technique progresse
Fini les « Wesh Wesh Yo ! »
Voilà les « J’me la raconte »
À base de violence verbale
Sinon ils se sentent honteux
Comme ce petit effronté
Qui gère à peine 500 mots et les fait rimer pour c’la raconté
Je ne crache pas sur la création artistique
Mais je ne cache pas non plus que tout ce gâchis m’attriste
J’assiste impuissant à l’éclosion de l’apparence
Une fleur attirante
Mille et une couleurs d’apparats
Son nectar gèle l’esprit
Et il s’empare des sens
Provoque des ravages dans le hip hop des Hits Parade,
Fin des reproches les mesures s’ennuient de mon prêche
Il y a ceux que le hip hop embauche et ce que le plaisir empêche
Le beat guide ma voix et la mélodie me transporte
Je transpire
Sans doute les notes qui me transpercent
Je n’connais rien à la musique mais simplement je l’apprécie
Pour ce tout ce qu’elle met devant moi
Et c’n’est pas d’l’argent soyons précis
Si on m’en donnait je le prendrais je n’suis pas fou
Mais le sens de mon son jamais ne contaminerais
Un point c’est tout.
J’te parle du flow du fond de tout ce dont tu parles
J’te parle d’une belle instru que tu souilles avec tes mots sales
J’te parle de c’que tu raconte de ce sur quoi du délire
Mais p’têtre qu’avant d’écrire tu aurais du apprendre à lire
Et si le son l’assaisonne ce n’est pas ma sauce qui manque de ça
Sans dessus dessous le rap m’a déçu et me déçois
Victime de la mode et d’l’égoïsme dont des cons s’servent
La mélodie du formol les conserve
Consentent même à vendre leurs fesses pour faire plus de concerts
Adhèrent au consensus et sucent avec une telle constance
Assurent leurs promotions avec une réelle condescendance
Et susurrent que ce qu’ils font sera la fierté de leur descendance
Sinistre non-sens est-ce indécent de penser
Qu’ils manquent de bon sens ou qu’ils n’y ont p’t’être jamais pensé
Un rap de démence d’effets d’annonces que je veux dénoncer
Je n’comprend pas quel est le message ni qui sont les messagers
Et en guise de mauvais présage je crains que ce ne soit pas passager
Mais que ça tende à être constant
Aussi certain qu’ces cons s’tapent
Aussi sur qu’ils s’en contentent
Moi simplement je constate
Qu’on stagne
Voir même que le niveau régresse
Et dans ce méli-mélo je dis que seule la technique progresse
Fini les « Wesh Wesh Yo ! »
Voilà les « J’me la raconte »
À base de violence verbale
Sinon ils se sentent honteux
Comme ce petit effronté
Qui gère à peine 500 mots et les fait rimer pour c’la raconté
Je ne crache pas sur la création artistique
Mais je ne cache pas non plus que tout ce gâchis m’attriste
J’assiste impuissant à l’éclosion de l’apparence
Une fleur attirante
Mille et une couleurs d’apparats
Son nectar gèle l’esprit
Et il s’empare des sens
Provoque des ravages dans le hip hop des Hits Parade,
Fin des reproches les mesures s’ennuient de mon prêche
Il y a ceux que le hip hop embauche et ce que le plaisir empêche
Le beat guide ma voix et la mélodie me transporte
Je transpire
Sans doute les notes qui me transpercent
Je n’connais rien à la musique mais simplement je l’apprécie
Pour ce tout ce qu’elle met devant moi
Et c’n’est pas d’l’argent soyons précis
Si on m’en donnait je le prendrais je n’suis pas fou
Mais le sens de mon son jamais ne contaminerais
Un point c’est tout.
J’te parle du flow du fond de tout ce dont tu parles
J’te parle d’une belle instru que tu souilles avec tes mots sales
J’te parle de c’que tu raconte de ce sur quoi du délire
Mais p’têtre qu’avant d’écrire tu aurais du apprendre à lire
Macrophage
M’appel pas l'Macro
Appel moi plutôt l'macrophage
J’avale la merde environnante en esquivant les accrochages
Je suis un gars trop sage qui traine dans une atmosphère empoisonnante
Alors je gratte des pages
Alternative à la déjante
Cynique est ma perception d’un monde où j’ai du mal à vivre
Comme si j’voyais tout autour de moi à travers les yeux d’un malade ivre !
Une audition maladive j’entends c’que les gens ont du mal à dire
Comme si tout avait été fait pour que ça n’aille que de mal en pire !
Et demain l’empire, aura réassuré sa prise
Sachant parfaitement qu’le contrôle nous fera accepter la crise
L’emprise empire et frise le KO moral et l’impertinence
La somme des gens qui souffrent et les masses qu’on avilit en silence
Insolence les changements ne se font jamais sans violence
Pourquoi l’industrie d’la guerre et celle de la haine sont elles en croissance
Est-ce une fatalité qu’les hommes s’entretuent avec le sourire
Comme inscrit dans nos gènes un gosse tue son pote et lui dit « c’est pour rire »
Atmosphère empoisonnante ma perception est cynique
Stupide soumission à un destin au sort ironique
L’atmosphère est austère ne compte pas sur moi s’il faut s’taire
Trop d’faux s’terrent derrière un Pitt ou faux holster
Révolté j’viens pester mais j’suis pas sur tes poster
Et mon postérieur s’exprime à la face de ces imposteurs
Assoiffé d’sincérité c’est l’hypocrisie qui m’a saoulé
Milice du vice qui sévit et sans cesse et se rassasie
D’ce ramassis d’hystérique et qui s’extasient devant la star ac’
Un troupeau d’moutons qui panique, vite, distribution d’claques
Beaucoup pète les plombs sautent d’un ponts ou bien jettent l’éponges
Car les regrets pèsent plus que l’absence de remise en question
Conséquences : démence, silence ou exubérance
Violence par méconnaissance, par manque ou bien par absence
Absolution sordide qu’on donne à une vie sans sens
Comme le geste négligé d’une allumette tombée dans l’essence
Le vice c’est de n’pas voir qu’il suffit d’essayer
Au lieu de laisser choir dans la morosité
Visage placide
Esprit vide
Porosité
Comme si ta conscience ne retenait pour avoir trop longtemps hésité
J’milite mais je sais qu’j’ai mes limites
Et la suite dépend de tes actes et d’leur utilité
La fuite te fera perdre toute crédibilité
J’habite sur une planète agitée d’animosité
Traits d’débilité d’une génération endormie
Changement d’mentalité
J’crois qu’on ne s’y est pas encore mis
Et sur mes pages écornées la morale n’est pas encore de mise
Celui qui fera évoluer ça n’est pas encore né
Trop d’corps nus sur des affiches
Objets d’convoitise
Le sujet fâche alors pour qu’leurs consciences se taisent les gens tisent
La hantise
De la différence
Fait qu’aujourd’hui les gens tirent
Plus d’gentils
Trop d’indifférence
La méfiance c’est c’que j’en tire
Entière soumission à la consommation
Produits d’une culture de masse imposée sans sommation
Esprits névrosés par souci d’intégration
Société nécrosée qui croule sous le poids des transactions
J’répète que j’me limite à en faire une p’tite description
J’suis pas surper-Sarko
J’viens pas d’la planète p’tit con
Si ce flow explose il expose surtout ma vision
Pas ma mission.
Appel moi plutôt l'macrophage
J’avale la merde environnante en esquivant les accrochages
Je suis un gars trop sage qui traine dans une atmosphère empoisonnante
Alors je gratte des pages
Alternative à la déjante
Cynique est ma perception d’un monde où j’ai du mal à vivre
Comme si j’voyais tout autour de moi à travers les yeux d’un malade ivre !
Une audition maladive j’entends c’que les gens ont du mal à dire
Comme si tout avait été fait pour que ça n’aille que de mal en pire !
Et demain l’empire, aura réassuré sa prise
Sachant parfaitement qu’le contrôle nous fera accepter la crise
L’emprise empire et frise le KO moral et l’impertinence
La somme des gens qui souffrent et les masses qu’on avilit en silence
Insolence les changements ne se font jamais sans violence
Pourquoi l’industrie d’la guerre et celle de la haine sont elles en croissance
Est-ce une fatalité qu’les hommes s’entretuent avec le sourire
Comme inscrit dans nos gènes un gosse tue son pote et lui dit « c’est pour rire »
Atmosphère empoisonnante ma perception est cynique
Stupide soumission à un destin au sort ironique
L’atmosphère est austère ne compte pas sur moi s’il faut s’taire
Trop d’faux s’terrent derrière un Pitt ou faux holster
Révolté j’viens pester mais j’suis pas sur tes poster
Et mon postérieur s’exprime à la face de ces imposteurs
Assoiffé d’sincérité c’est l’hypocrisie qui m’a saoulé
Milice du vice qui sévit et sans cesse et se rassasie
D’ce ramassis d’hystérique et qui s’extasient devant la star ac’
Un troupeau d’moutons qui panique, vite, distribution d’claques
Beaucoup pète les plombs sautent d’un ponts ou bien jettent l’éponges
Car les regrets pèsent plus que l’absence de remise en question
Conséquences : démence, silence ou exubérance
Violence par méconnaissance, par manque ou bien par absence
Absolution sordide qu’on donne à une vie sans sens
Comme le geste négligé d’une allumette tombée dans l’essence
Le vice c’est de n’pas voir qu’il suffit d’essayer
Au lieu de laisser choir dans la morosité
Visage placide
Esprit vide
Porosité
Comme si ta conscience ne retenait pour avoir trop longtemps hésité
J’milite mais je sais qu’j’ai mes limites
Et la suite dépend de tes actes et d’leur utilité
La fuite te fera perdre toute crédibilité
J’habite sur une planète agitée d’animosité
Traits d’débilité d’une génération endormie
Changement d’mentalité
J’crois qu’on ne s’y est pas encore mis
Et sur mes pages écornées la morale n’est pas encore de mise
Celui qui fera évoluer ça n’est pas encore né
Trop d’corps nus sur des affiches
Objets d’convoitise
Le sujet fâche alors pour qu’leurs consciences se taisent les gens tisent
La hantise
De la différence
Fait qu’aujourd’hui les gens tirent
Plus d’gentils
Trop d’indifférence
La méfiance c’est c’que j’en tire
Entière soumission à la consommation
Produits d’une culture de masse imposée sans sommation
Esprits névrosés par souci d’intégration
Société nécrosée qui croule sous le poids des transactions
J’répète que j’me limite à en faire une p’tite description
J’suis pas surper-Sarko
J’viens pas d’la planète p’tit con
Si ce flow explose il expose surtout ma vision
Pas ma mission.
J't'emmerde
J't'emmerde
Toi et tes grands principes
J'emmerde ta morale et tes grands pas qui t'conduisent droit au précipice
J't'emmerde parce que t'es lâche
Parce que t'as compris bien des choses
Même quand toutes ces choses là te fâchent
J't'emmerde parce que tu ne fais rien
Si c'n'est parler argumenter débattre déblatérer et accessoirement faire rimer
Un peu comme les clopes d'ici
J'emmerde ta prose qui sent le foin
J't'emmerde toi et ton attitude
Toi le blasé qu'a d'jà tout vu
Qui hurle sous les bonne latitudes alors que sous d'autres
C'est certain
Tu te serais déjà tu
P't'être même que tu l'aurais jamais ouverte
J't'emmerde
Monsieur l'bien éduqué
T'en fais quoi d'cette éducation à part cracher gratter chialer
Te plaindre geindre avoir de la peine
Te faire craindre
Et finir par avoir la haine
J't'emmerde toi et ton arrogance
Avec tes grands airs de paumé
J'emmerde ta sensibilité
Ta douce France
Et tout c'que t'as à raconter
Et pourtant
Pourtant il faudrait que je t'aime
Paraît même que j'ai encore le choix
Vu que celui qu'j'emmerde
Ici
Maintenant
C'est moi.
Toi et tes grands principes
J'emmerde ta morale et tes grands pas qui t'conduisent droit au précipice
J't'emmerde parce que t'es lâche
Parce que t'as compris bien des choses
Même quand toutes ces choses là te fâchent
J't'emmerde parce que tu ne fais rien
Si c'n'est parler argumenter débattre déblatérer et accessoirement faire rimer
Un peu comme les clopes d'ici
J'emmerde ta prose qui sent le foin
J't'emmerde toi et ton attitude
Toi le blasé qu'a d'jà tout vu
Qui hurle sous les bonne latitudes alors que sous d'autres
C'est certain
Tu te serais déjà tu
P't'être même que tu l'aurais jamais ouverte
J't'emmerde
Monsieur l'bien éduqué
T'en fais quoi d'cette éducation à part cracher gratter chialer
Te plaindre geindre avoir de la peine
Te faire craindre
Et finir par avoir la haine
J't'emmerde toi et ton arrogance
Avec tes grands airs de paumé
J'emmerde ta sensibilité
Ta douce France
Et tout c'que t'as à raconter
Et pourtant
Pourtant il faudrait que je t'aime
Paraît même que j'ai encore le choix
Vu que celui qu'j'emmerde
Ici
Maintenant
C'est moi.
Wednesday, December 31, 2008
Baratin (Part I)
Admiratif
Face au niveau atteint
Attentif
J'essaie de mettre à jour mon baratin
Pas à pas
Je travaille mes parades
Le parapet verbale me protège de la pente qui mène au Hit Parade
Pas radin en rimes
Mais
Pour un sou
Y'en a qui paradent
Avec de belles paroles friment puis creusent leur trou
Ego paradis Trip
Coco Bacardi Strip
Ca parle de son de réputation et de putains
J'égo-nomise
Pendant qu'ces gros tisent
Et pour du champagne se tapent
Entre faux pimps de la rime s'congratulent
S'échangent leur putains
Triment un peu
Puis finallement s'enculent
Je pète sous leur nez poudrés mais ils ne sentent rien
Appelles-moi le saouleur-né
Le feseur de flow ennivrants
Est-ce que tu t'sents bien quand t'entend c'que j'entend ?
Car
Grandissant
En dix ans
J'n'ai pas vu faiblir l'égo
Des M.C. trentenaires sucent leur mots comme un gosse suce ses légos
Trips nombrilistes
Nombreux sont les noms sur la liste
De ceux qui usent et abusent des pistes
M.C. réactif
Je suis le test qui dépiste la peste du HIP HOP
Le filtre de leurs faux semblants comme certains mic' qui filtrent mes pop'
Ca empeste l'égotrip
Ego Fric
Leur égo flippe
Enlève la technique
Il ne reste rien de leur trip
Attrape au vol les rimes et constate que l'égo frime
Des M.C. habilent du reste
Dans le déguisement
Mais si tu déshabile le texte
Dis moi à qui je mens
Quand j'parle d'absence de revendication
Certains diront que je n'm'en tiens qu'à ça
Qu'à cela ne tienne je revendique l'implication et ses conséquences
C'qui est con c'est qu'elle soit si peu exploitée
Pour eux le HIP HOP galope
Moi j'le regarde boité
Les exploits sont seulement de nature
Technique et musicale
Sollicitation poisseuse
Orgueil et compassion
L'équilibre est bancal
À l'étroit dans son bocal
Le RAP est un poisson rose amnésique
Se nourissant d'l'orgueil de leur prose
Et chiant sa musique...
Je suis admirateur sans ironie du niveau technique atteint
Mais je suis blasé de tant de textes niais
Objets de ma critique
Objection artistique ?
Rejetée !
Est-ce que tu parlerais de tout ça et comme ça devant ton rejeton
La façon dont ta voix pose
La façon dont ta voix cause
Et tout ce qu'elle déplace
J'attendais autre chose de tout ceux
Qui de loin m'dépassent.
Face au niveau atteint
Attentif
J'essaie de mettre à jour mon baratin
Pas à pas
Je travaille mes parades
Le parapet verbale me protège de la pente qui mène au Hit Parade
Pas radin en rimes
Mais
Pour un sou
Y'en a qui paradent
Avec de belles paroles friment puis creusent leur trou
Ego paradis Trip
Coco Bacardi Strip
Ca parle de son de réputation et de putains
J'égo-nomise
Pendant qu'ces gros tisent
Et pour du champagne se tapent
Entre faux pimps de la rime s'congratulent
S'échangent leur putains
Triment un peu
Puis finallement s'enculent
Je pète sous leur nez poudrés mais ils ne sentent rien
Appelles-moi le saouleur-né
Le feseur de flow ennivrants
Est-ce que tu t'sents bien quand t'entend c'que j'entend ?
Car
Grandissant
En dix ans
J'n'ai pas vu faiblir l'égo
Des M.C. trentenaires sucent leur mots comme un gosse suce ses légos
Trips nombrilistes
Nombreux sont les noms sur la liste
De ceux qui usent et abusent des pistes
M.C. réactif
Je suis le test qui dépiste la peste du HIP HOP
Le filtre de leurs faux semblants comme certains mic' qui filtrent mes pop'
Ca empeste l'égotrip
Ego Fric
Leur égo flippe
Enlève la technique
Il ne reste rien de leur trip
Attrape au vol les rimes et constate que l'égo frime
Des M.C. habilent du reste
Dans le déguisement
Mais si tu déshabile le texte
Dis moi à qui je mens
Quand j'parle d'absence de revendication
Certains diront que je n'm'en tiens qu'à ça
Qu'à cela ne tienne je revendique l'implication et ses conséquences
C'qui est con c'est qu'elle soit si peu exploitée
Pour eux le HIP HOP galope
Moi j'le regarde boité
Les exploits sont seulement de nature
Technique et musicale
Sollicitation poisseuse
Orgueil et compassion
L'équilibre est bancal
À l'étroit dans son bocal
Le RAP est un poisson rose amnésique
Se nourissant d'l'orgueil de leur prose
Et chiant sa musique...
Je suis admirateur sans ironie du niveau technique atteint
Mais je suis blasé de tant de textes niais
Objets de ma critique
Objection artistique ?
Rejetée !
Est-ce que tu parlerais de tout ça et comme ça devant ton rejeton
La façon dont ta voix pose
La façon dont ta voix cause
Et tout ce qu'elle déplace
J'attendais autre chose de tout ceux
Qui de loin m'dépassent.
Clac'
Encore une fois le ceinturon claque
Laisse des traces indélébiles
Son corps en est couvert et son esprit, meurtri
Encore un soir où son père l'attrape et le frappe
Encore un motif futile
Son coeur reste ouvert mais ne recevra que du mépris
Il a 7 ans mais à l'innocence il a déjà dû renoncer
Il a accepté la violence d'un jugement si souvent prononcé
Offense à l'enfance une graine de la haine enfoncée
Dans son esprit fragile future éclosion annoncée
Une fleur du mal
Un enfant que tant de démons hantent
Une somme de pensées brutales de l'humiliation à la honte
Un esprit torturé au delà des limites de la descence
Mais comment pourrait-il comprendre que c'qu'on lui repproche c'est sa naissance
Les coups qu'on lui porte blessent son âme et le laissent sans défense
La solitude l'escorte
Son espoir
Un peu comme une voiture sans essence
Isolé
Dans un dédale d'incompréhension
Un rationnement sentimental
Une carence en affection
Finallement il demande peu
Moins d'coups
Un peu plus de tendresse
Le ceinturon claque de nouveau
Lui rêve que son père l'embrasse
Laisse des traces indélébiles
Son corps en est couvert et son esprit, meurtri
Encore un soir où son père l'attrape et le frappe
Encore un motif futile
Son coeur reste ouvert mais ne recevra que du mépris
Il a 7 ans mais à l'innocence il a déjà dû renoncer
Il a accepté la violence d'un jugement si souvent prononcé
Offense à l'enfance une graine de la haine enfoncée
Dans son esprit fragile future éclosion annoncée
Une fleur du mal
Un enfant que tant de démons hantent
Une somme de pensées brutales de l'humiliation à la honte
Un esprit torturé au delà des limites de la descence
Mais comment pourrait-il comprendre que c'qu'on lui repproche c'est sa naissance
Les coups qu'on lui porte blessent son âme et le laissent sans défense
La solitude l'escorte
Son espoir
Un peu comme une voiture sans essence
Isolé
Dans un dédale d'incompréhension
Un rationnement sentimental
Une carence en affection
Finallement il demande peu
Moins d'coups
Un peu plus de tendresse
Le ceinturon claque de nouveau
Lui rêve que son père l'embrasse
Tuesday, December 30, 2008
Cours Forrest !
J’propose une énième tentative de subversion
Je n’m’adresse à personne j’essaie juste d’être subversif
J’ose, simplement, une nouvelle contre-version,
Controverse le consensus qui me laisse assez pensif
Je verse des vers sains sans feinte ni non sens
Déverse une averse phrasée et je souhaite que le son l’encense
Essayer d’rester censé, en évitant le sensass,
Suggestion de quelque pensées ou d’un vice voilé qui froisse
Emousser les sens mes mots se veulent sensuels et enlaçant
Repousser l’indécence et l’intolérance en passant
En pensant au passé au poids mort que j’ai poussé
J’ai toussé mais j’ai tout fait pour ne pas mourir étouffé
Pathologie financière sévère carence en l’espèce
Et je n’espère pas un jour pouvoir combler cet espace
Humaine est l’espèce qu’un peu d’or mène à l’extase
Fini l’espace-temps car la liasse ne lui laisse pas l’temps
Alors …
Tu cours après le temps le fric le vent
Cours Forrest, cours vas y cours !!
Cours, car le temps c’est du fric et ta vie du vent
Cours Forrest !! Vas-y cours !!
Culture d’images fausses ou d’icônes agitées
Trafic de l’info culture de masse regarde le JT
Jette les bases du mépris désintérêt pour la vérité
Héritage mérité on t’encule tous les jours sans t’irriter
Sens-tu cette amertume ? Combien de gens amers triment ?
Combien à bout de nerfs tuent ? Combien abattus tirent
Sur leur prochain ? Juste pour quelques sous empochés
Vénale devient le pécheur qui pense que même Dieu est fauché
Banqueroute sur banqueroute la case échec est cochée
Infernale d’espérer un sursis ou une flèche décochée
Qui va ricocher sur ton front et toutes ses idées accrochées
A une partie d’toi qui t’effraie que tu refuses d’approcher
Décroche ! Décroche ! Répète cette gueule amochée
La vie n’as pas de prix et devrait rester belle sans tunes en poches
Décroche ! Décroche ! Répète cette gueule amochée
Que tu sois seul soucieux ou saoul n’attend pas qu’un ange se penche.
Pourtant...
Tu cours après le temps le fric le vent
Cours Forrest, cours vas y cours !!
Cours, car le temps c’est du fric et ta vie du vent
Cours Forrest !! Vas-y cours !!
Affaissement progressif de la valeur de l’humain
Néo-feodalisme de ta naissance dépend ton lendemain
Lentement l’abaissement de la condition humaine
Créé un abysse béant creusé par ceux qui dirigent d’une main
Et de l’autre s’enrichissent, l’égoïsme est matériel
L’égo se forge au travers de ce prisme depuis la maternelle
Materné, par l’éternelle loi du plus fort
Et si tu souhaite m’interner alors déclares que je suis fou
Qu’on ne peut pas lier mes mots cavalent et mes mains sont libres
Mais je n’peux pas nier que j’ai du mal à choisir une cible
Je livre simplement mes impressions
Délivre mon message même s’il est imprécis
Apprécies, ne soit pas pressé de tout démonter
Et après si tu l’veux le contraire pourra démontrer
Mais saches, gars, que cette vision est la mienne
Et je ne cache pas son coté cynique un peu chienne !
Et toi...
Tu cours après le temps le fric le vent
Cours Forrest, cours vas y cours !!
Cours, car le temps c’est du fric et ta vie du vent
Cours Forrest !! Vas-y cours !!
16 rimes supplémentaires après c’est promis j’me tais
J’crache mes derniers commentaires pour qu’ils cessent de me hanter
J’ai tenté l’indifférence comme tout bon occidental
Par défaut une naissance loin des parcours accidentés
Mes yeux été ouverts pourtant j’n’arrivais pas à voir
Et lorsque j’ai su faire c’que j’ai vu je n’voulais pas l’croire
L’Homme est la seule espèce à ce point dégénérée
Qui pour le profit immédiat va condamner des générations
J’en ai assez et mon rêve c’est de passer
De l’autre coté du miroir en commençant par le casser
Que ça soit fou ou flou, essayer d’changer son reflet
Et si j’étais un Dieu je virerais l’homme et le monde referais
Fin d’ma thérapie, fin du cynisme déguisé
J’ai perdu ma candeur au fond d’ma tête un truc c’est brisé
C’été juste une tentative de subversion
Avec un air de fausse morale et surtout pas mal de diversions
Pendant que...
Tu cours après le temps le fric le vent
Cours Forrest, cours vas y cours !!
Cours, car le temps c’est du fric et ta vie du vent
Cours Forrest !! Vas-y cours !!
Je n’m’adresse à personne j’essaie juste d’être subversif
J’ose, simplement, une nouvelle contre-version,
Controverse le consensus qui me laisse assez pensif
Je verse des vers sains sans feinte ni non sens
Déverse une averse phrasée et je souhaite que le son l’encense
Essayer d’rester censé, en évitant le sensass,
Suggestion de quelque pensées ou d’un vice voilé qui froisse
Emousser les sens mes mots se veulent sensuels et enlaçant
Repousser l’indécence et l’intolérance en passant
En pensant au passé au poids mort que j’ai poussé
J’ai toussé mais j’ai tout fait pour ne pas mourir étouffé
Pathologie financière sévère carence en l’espèce
Et je n’espère pas un jour pouvoir combler cet espace
Humaine est l’espèce qu’un peu d’or mène à l’extase
Fini l’espace-temps car la liasse ne lui laisse pas l’temps
Alors …
Tu cours après le temps le fric le vent
Cours Forrest, cours vas y cours !!
Cours, car le temps c’est du fric et ta vie du vent
Cours Forrest !! Vas-y cours !!
Culture d’images fausses ou d’icônes agitées
Trafic de l’info culture de masse regarde le JT
Jette les bases du mépris désintérêt pour la vérité
Héritage mérité on t’encule tous les jours sans t’irriter
Sens-tu cette amertume ? Combien de gens amers triment ?
Combien à bout de nerfs tuent ? Combien abattus tirent
Sur leur prochain ? Juste pour quelques sous empochés
Vénale devient le pécheur qui pense que même Dieu est fauché
Banqueroute sur banqueroute la case échec est cochée
Infernale d’espérer un sursis ou une flèche décochée
Qui va ricocher sur ton front et toutes ses idées accrochées
A une partie d’toi qui t’effraie que tu refuses d’approcher
Décroche ! Décroche ! Répète cette gueule amochée
La vie n’as pas de prix et devrait rester belle sans tunes en poches
Décroche ! Décroche ! Répète cette gueule amochée
Que tu sois seul soucieux ou saoul n’attend pas qu’un ange se penche.
Pourtant...
Tu cours après le temps le fric le vent
Cours Forrest, cours vas y cours !!
Cours, car le temps c’est du fric et ta vie du vent
Cours Forrest !! Vas-y cours !!
Affaissement progressif de la valeur de l’humain
Néo-feodalisme de ta naissance dépend ton lendemain
Lentement l’abaissement de la condition humaine
Créé un abysse béant creusé par ceux qui dirigent d’une main
Et de l’autre s’enrichissent, l’égoïsme est matériel
L’égo se forge au travers de ce prisme depuis la maternelle
Materné, par l’éternelle loi du plus fort
Et si tu souhaite m’interner alors déclares que je suis fou
Qu’on ne peut pas lier mes mots cavalent et mes mains sont libres
Mais je n’peux pas nier que j’ai du mal à choisir une cible
Je livre simplement mes impressions
Délivre mon message même s’il est imprécis
Apprécies, ne soit pas pressé de tout démonter
Et après si tu l’veux le contraire pourra démontrer
Mais saches, gars, que cette vision est la mienne
Et je ne cache pas son coté cynique un peu chienne !
Et toi...
Tu cours après le temps le fric le vent
Cours Forrest, cours vas y cours !!
Cours, car le temps c’est du fric et ta vie du vent
Cours Forrest !! Vas-y cours !!
16 rimes supplémentaires après c’est promis j’me tais
J’crache mes derniers commentaires pour qu’ils cessent de me hanter
J’ai tenté l’indifférence comme tout bon occidental
Par défaut une naissance loin des parcours accidentés
Mes yeux été ouverts pourtant j’n’arrivais pas à voir
Et lorsque j’ai su faire c’que j’ai vu je n’voulais pas l’croire
L’Homme est la seule espèce à ce point dégénérée
Qui pour le profit immédiat va condamner des générations
J’en ai assez et mon rêve c’est de passer
De l’autre coté du miroir en commençant par le casser
Que ça soit fou ou flou, essayer d’changer son reflet
Et si j’étais un Dieu je virerais l’homme et le monde referais
Fin d’ma thérapie, fin du cynisme déguisé
J’ai perdu ma candeur au fond d’ma tête un truc c’est brisé
C’été juste une tentative de subversion
Avec un air de fausse morale et surtout pas mal de diversions
Pendant que...
Tu cours après le temps le fric le vent
Cours Forrest, cours vas y cours !!
Cours, car le temps c’est du fric et ta vie du vent
Cours Forrest !! Vas-y cours !!
Sunday, December 28, 2008
Sic (J'en ai mare)
J’en ai marre de cette mode
De tous ces codes
De toute cette merde
De voir des cœurs
Suspendus à des cordes
Qui vont lâcher par manque d’aide
On manque d’air
S’il vous plait
Laissez nous respirer
Mais vu l’état de l’atmosphère
J’ai un peu d’mal à être inspirer
La galère inspire les plus désespérés
Pendant qu’les courants d’airs aspirent
Les temps meilleurs qu’on osait espérer
C’est clair que c'est désespérant
De jeter les dés et d’espérer rire
De dissimuler sa peine derrière sa haine et d’vouloir s’en sortir
Sordides ? Cyniques ? Fatales ? Ou exaspérantes ?
Nos vies vides sont des fables et l’ambiance n’est pas rassurante
L’atmosphère est pesante et tous manquent d’assurance
La vie se joue aux dés et ils sont pipés là est l’insolence
P’tite dose d’indolence
Passe-moi une allumette et leurs ghettos serviront d’essence
Indécence des mots ?
Intolérable intolérance !
Et si on parle des ghettos parlons de ceux qu’on construit en France
Faire rêver l’Afrique
Et importer des familles
Faire flamber leur fric
Et déporter la famine
La recette est fameuse
Confère colonisation
Désintégration
Les fachos nomment ça « bougnoulisation »
Il n’y a pas de terre d’accueil car il y aura toujours de l’exploitation
Mon sourire reste cynique face à cette évocation
Comme si la vieille Europe (et sa pute française) finalement n’été bonne qu’à ça
Du sale verre cassant on nous fait marcher sur les morceaux
Et ensuite certains s’étonnent que se multiplie les morsures ?
Vidée par ce gavage ma tête ne veut plus se remplir
Ridée par trop de cirage ma face ne sait plus sourire
Bridé par ce formatage mon esprit refuse de s’ouvrir
Des idées et images de carnage qui ne pourront plus partir
C’est par terre que la paix et l’amour ont été jetés
C’est partout aujourd’hui que la vie peut s’acheter
Ajouter à ça une dose de haine et une de cynisme
Et vous comprendrez qu’l’ambiance en c’moment soit au pessimisme
Aucun effort n’est fait pour que la paix s’immisce
On déclare forfait et on subit le traumatisme
Le tragique c’est planté à la porte du comique
C’est l’drapeau d’détresse face aux erreurs qu’on commet…
Comment est-ce qu’on a permis à nos cœurs de se fermer ?
Et je suis formel on dirait que l’espoir a déserté et qu’il s’est écarté (pause)
Pour laisser passer l’homme et sa putain de stupidité son manque de lucidité
Sa salope de cupidité et son énorme futilité
Est-il utile aujourd’hui encore de lutter ?
Si t’en doute c’est donc que t’as rien compris
Investissement personnel première mission accomplie
Ça compte si c’est dans l’idée du refus de se complaire
Je complète il faut qu’les choses bougent
J’en ai marre de voir le compteur de la planète dans la zone rouge
De tous ces codes
De toute cette merde
De voir des cœurs
Suspendus à des cordes
Qui vont lâcher par manque d’aide
On manque d’air
S’il vous plait
Laissez nous respirer
Mais vu l’état de l’atmosphère
J’ai un peu d’mal à être inspirer
La galère inspire les plus désespérés
Pendant qu’les courants d’airs aspirent
Les temps meilleurs qu’on osait espérer
C’est clair que c'est désespérant
De jeter les dés et d’espérer rire
De dissimuler sa peine derrière sa haine et d’vouloir s’en sortir
Sordides ? Cyniques ? Fatales ? Ou exaspérantes ?
Nos vies vides sont des fables et l’ambiance n’est pas rassurante
L’atmosphère est pesante et tous manquent d’assurance
La vie se joue aux dés et ils sont pipés là est l’insolence
P’tite dose d’indolence
Passe-moi une allumette et leurs ghettos serviront d’essence
Indécence des mots ?
Intolérable intolérance !
Et si on parle des ghettos parlons de ceux qu’on construit en France
Faire rêver l’Afrique
Et importer des familles
Faire flamber leur fric
Et déporter la famine
La recette est fameuse
Confère colonisation
Désintégration
Les fachos nomment ça « bougnoulisation »
Il n’y a pas de terre d’accueil car il y aura toujours de l’exploitation
Mon sourire reste cynique face à cette évocation
Comme si la vieille Europe (et sa pute française) finalement n’été bonne qu’à ça
Du sale verre cassant on nous fait marcher sur les morceaux
Et ensuite certains s’étonnent que se multiplie les morsures ?
Vidée par ce gavage ma tête ne veut plus se remplir
Ridée par trop de cirage ma face ne sait plus sourire
Bridé par ce formatage mon esprit refuse de s’ouvrir
Des idées et images de carnage qui ne pourront plus partir
C’est par terre que la paix et l’amour ont été jetés
C’est partout aujourd’hui que la vie peut s’acheter
Ajouter à ça une dose de haine et une de cynisme
Et vous comprendrez qu’l’ambiance en c’moment soit au pessimisme
Aucun effort n’est fait pour que la paix s’immisce
On déclare forfait et on subit le traumatisme
Le tragique c’est planté à la porte du comique
C’est l’drapeau d’détresse face aux erreurs qu’on commet…
Comment est-ce qu’on a permis à nos cœurs de se fermer ?
Et je suis formel on dirait que l’espoir a déserté et qu’il s’est écarté (pause)
Pour laisser passer l’homme et sa putain de stupidité son manque de lucidité
Sa salope de cupidité et son énorme futilité
Est-il utile aujourd’hui encore de lutter ?
Si t’en doute c’est donc que t’as rien compris
Investissement personnel première mission accomplie
Ça compte si c’est dans l’idée du refus de se complaire
Je complète il faut qu’les choses bougent
J’en ai marre de voir le compteur de la planète dans la zone rouge
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