Perte amer d’un espoir que j’avais gagné
Comme un putain d’nabot qu’essaye de jumper sur un panier
Je n’vais pas nier
Qu’ma folie est une bombe
J’veux pas la manier
Manière de dire que j’en chie
D’être comme lié aux poignets
Et une poignée d’secondes
J’ai bien cru m’éloigner
Mais la marée m’a ram’ner
J’ai pied
Mais j’arrive à m’noyer
Broyer
Le noir des soucis
Sur feuille souillée
Brouillés
Les sens et les mots vont s’y côtoyer
Exutoire
D’un putain d’esprit dévoyé
Le p’tit train a grandi
Et a bien vite déraillé
Mon esprit a les crocs
Et il ne cesse de grailler
Je n’ai cesse de travailler
Le phrasé que j’vais brailler
Je spit en français
Mais j’peux aussi cracher en braille et
Balayer
D’un revers de mains les vers dévoyés
Caresser sans trop en faire l’enfer des rimes
Feindre l’indifférence être chien mais ne pas aboyer
Attendre l’instant et s’y figer comme un mime
Thursday, January 1, 2009
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