Thursday, January 1, 2009

Baratin (Part II)

Du sens du sens dans mes phrases j’aimerais qu’il n’y ai qu’ ça
Et si le son l’assaisonne ce n’est pas ma sauce qui manque de ça
Sans dessus dessous le rap m’a déçu et me déçois
Victime de la mode et d’l’égoïsme dont des cons s’servent
La mélodie du formol les conserve
Consentent même à vendre leurs fesses pour faire plus de concerts
Adhèrent au consensus et sucent avec une telle constance
Assurent leurs promotions avec une réelle condescendance
Et susurrent que ce qu’ils font sera la fierté de leur descendance
Sinistre non-sens est-ce indécent de penser
Qu’ils manquent de bon sens ou qu’ils n’y ont p’t’être jamais pensé
Un rap de démence d’effets d’annonces que je veux dénoncer
Je n’comprend pas quel est le message ni qui sont les messagers
Et en guise de mauvais présage je crains que ce ne soit pas passager
Mais que ça tende à être constant
Aussi certain qu’ces cons s’tapent
Aussi sur qu’ils s’en contentent
Moi simplement je constate
Qu’on stagne
Voir même que le niveau régresse
Et dans ce méli-mélo je dis que seule la technique progresse
Fini les « Wesh Wesh Yo ! »
Voilà les « J’me la raconte »
À base de violence verbale
Sinon ils se sentent honteux
Comme ce petit effronté
Qui gère à peine 500 mots et les fait rimer pour c’la raconté
Je ne crache pas sur la création artistique
Mais je ne cache pas non plus que tout ce gâchis m’attriste
J’assiste impuissant à l’éclosion de l’apparence
Une fleur attirante
Mille et une couleurs d’apparats
Son nectar gèle l’esprit
Et il s’empare des sens
Provoque des ravages dans le hip hop des Hits Parade,
Fin des reproches les mesures s’ennuient de mon prêche
Il y a ceux que le hip hop embauche et ce que le plaisir empêche
Le beat guide ma voix et la mélodie me transporte
Je transpire
Sans doute les notes qui me transpercent
Je n’connais rien à la musique mais simplement je l’apprécie
Pour ce tout ce qu’elle met devant moi
Et c’n’est pas d’l’argent soyons précis
Si on m’en donnait je le prendrais je n’suis pas fou
Mais le sens de mon son jamais ne contaminerais
Un point c’est tout.

J’te parle du flow du fond de tout ce dont tu parles
J’te parle d’une belle instru que tu souilles avec tes mots sales
J’te parle de c’que tu raconte de ce sur quoi du délire
Mais p’têtre qu’avant d’écrire tu aurais du apprendre à lire

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